La rétroaction au service de l’apprentissage

à l’ère du numérique

La rétroaction a fait l’objet de plusieurs recherches, que ce soit au Québec ou ailleurs dans le monde. Les données probantes issues de méta-analyses en éducation montrent qu’elle peut avoir un effet déterminant sur la réussite des élèves (Hattie et Timperley, 2007). 

Cette pratique est reconnue pour favoriser la progression des apprentissages. Elle joue un rôle essentiel pour maintenir l’engagement des élèves et les encourager à persévérer dans la réalisation de tâches complexes. Elle est immédiate ou différée. Il existe différents types de rétroaction. Qu’elle soit affective, liée à la réussite de la tâche ou aux processus de réalisation, elle donne plus de contrôle aux élèves qui sauront comment se réguler en cours d’apprentissage. 

Le numérique ouvre sans conteste de nouvelles possibilités pour soutenir les élèves pendant la réalisation d’activités. On constate d’ailleurs un intérêt marqué des personnes enseignantes pour ces modes de communication : commentaires écrits dans un document numérique, fichiers audio, enregistrements vidéo, ou combinaison de différents modes. 

Pratiquer la rétroaction n’est pas si simple qu’il y parait. L’offrir en version numérique ne se limite pas au choix d’un média ; on s’intéresse également à la teneur du message, à ses objectifs, au degré de personnalisation et aux caractéristiques des élèves. Comprendre les concepts liés à la rétroaction et les conditions à mettre en place s’avère essentiel pour contribuer à la réussite des élèves. 

Au cours de cet atelier, nous aurons la possibilité de réfléchir à cette pratique et d’expérimenter différents modes de rétroaction numérique.
Ces activités peuvent être réalisées à l’aide d’une combinaison de supports technologiques selon les ressources accessibles dans les milieux : ordinateurs, tablettes, téléphones intelligents.

Discipline : Français, langue d’enseignement
Clientèle visée : Primaire - Secondaire - FGA